"la cuisine était vide et froide. le mobilier avait disparu et une fine couche de givre couvrait le poêle. même les icones avaient été décrochés des murs. en revenant ici, victor pensait reconnaitre des odeurs, des sensations, la chaleur d’un foyer, tous ces petits riens qui l’auraient plongé des années en arrière, au temps du bonheur retrouvé. mais la maison était désespérément inanimée, comme une grotte humide, un puits sans fond, un corps sans âme."
in terre des affranchis, liliana lazar, gaia
in terre des affranchis, liliana lazar, gaia
premier roman
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