"chère hélène,
merci pour votre coup de fil l'autre soir. il était bien agréable de pouvoir se parler enfin "pour de vrai". cela dit, j'aime beaucoup écrire des lettres et en recevoir, et il m'arrive parfois de guetter le facteur."
"je suis restée là plus d'un quart d'heure, sans bouger, dans la pénombre de l'automne qui envahissait le salon, éclairé seulement par le rectangle de plus en plus pâle de la fenêtre. je me demandais ce qui fait la vérité d'un être, ce que l'on devient quand on grandit sans souvenirs, qui étaient ces gens qui m'avaient connu et dont je ne savais rien, s'il restait en moi quelque chose d'eux, un mot, une image, une odeur"
in eux sur la photo, hélène gestern, arléa
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